Literature
Captivite 4 Mody
Le noir. Le vide. Le froid. Le silence, surtout.
Un geste, un cliquetis. Des chaînes ?
Une douleur dans les poignets. L'entrave.
Les yeux qui papillonnent les cils qui s'écarquillent et rien, trop de rien qui atteint la cornée. Du sombre, pas d'ombres. Les ombres, c'est quand il y a de la lumière quelque part. Là il n'y a rien. Que du noir. Que du vide. Que des ténèbres. Du néant qui vous bouffe, vous aspire, vous suce sans vous donner le droit à la parole, sans vous laisser vous défendre. La peur. Que va-t-il se passer ? L'attente. Les tremblements que vous êtes incapable de maîtriser. Votre cœur qui se recroqueville et votre corps qui se